Info Météo!

El Nino est de retour! Pour ceux qui ne le savent pas, El Nino est un inversement des courants chauds dans le pacifique sud. Ce phénomène se produit tous les 2 à 7ans. Il devrait, à nouveau, faire son apparition cette année. Que va-t-il se passer ? Alors qu’en Amérique des pluies dignes des forêts tropicales devraient surgir, en Asie du Sud Est et en Australie les pays seront affectés par d’importantes sècheresses. Les Philippines, le principal importateur mondial de la céréale, devraient, cette année, faire venir 3 millions de tonnes de riz en prévision des maigres récoltes dans le pays.

Suite du voyage en famille

Anouk, amie et volontaire DCC à Cebu, nous a accueillis dans sa ville, lundi dernier. Nous n’avions pas eu l’occasion de nous revoir depuis la formation de juillet 2009. (Nous sommes dans le même pays mais le fait d’être sur des îles agrandit les distances…) Quel grand plaisir que de partager quelques moments ensemble! Dès lundi soir, nous avons pris un bateau pour rejoindre l’île de Bohol. Nous y avons passé quatre belles journées: jungle, grottes, rivière turquoise, plage paradisiaque, et les fameuses « montagnes chocolat » (On dit que ces petites collines rondes seraient les larmes d’un géant). Nous avons vécu un charmant et tranquille dépaysement, tout particulièrement la nuit lorsque les cris des singes ou des iguanes faisaient leur concert.

Comme toutes les bonnes choses ont une fin, Papa, Maman et Jérémy ont dû reprendre leur vol pour Paris, hier soir. Cependant, ils nous ont laissé tartiflette, andouille et jambon – de quoi faire baver nos amis coopérants qui, comme nous, rêvent parfois de la cuisine française! – et surtout plein de souvenirs partagés ensemble.

Papa, Maman et Jérémy aux Philippines!!!

Nos trois chers petits angevins sont bien arrivés, samedi dernier, après un long voyage de 30heures de train, d'avion puis de taxi. Que d'émotion pour nos retrouvailles à l'aéroport! Dès dimanche, nous avons commencé les visites. Déjà, ils découvrent Manille et ses contrastes: une ville fortifiée très belle puis des bidonvilles extrêmement pauvres. Mercredi soir, nous avons pris un bus de nuit pour rejoindre la commune de Banaue dans le Nord de l'île de Luzon. Nous y avons découvert la 8ème merveille du monde: des rizières en terrasses. Paysages inoubliables. Nous faisons un petite nuit sur Manille et repartons demain pour des îles du Sud: Cebu et Bohol.

A bientôt pour d'autres nouvelles!

Weekend culturel!

On se laisse parfois envahir par le travail (tous les copains enseignants en savent quelques choses) et pourtant un bon vrai weekend, ça fait tellement de bien! Nous avons décidé de veiller à ça à présent. Peut-être a-t-on compris une des attitudes détendue que peut avoir un philippin et pouvant être traduite par: "ce qui n'est pas fait aujourd'hui se fera demain!" C'est pas faux! Je rajouterai même qu'on fait deux fois mieux son travail quand on est bien reposé...
Bref, nous avons décidé d'adopter cette philosophie. Nous sommes donc allés ce weekend à la visite de notre ville ou plutôt de ses bons côtés que nous n'avons pas l'habitude de fréquenter. Au programme: "Intramuros", comme sont nom le laisse entendre, il s'agit de la ville fortifiée qui avait été édifiée par les Espagnols au XVIIème siècle. Le soleil était lui aussi au rendez-vous et nous a permis de garder un petit souvenir: des coups de soleil bien sûr... ça va peut-être faire rêver ceux qui sont sous la neige avec un ciel gris.

Beach Boys en concert à Manille!

Nous y étions ! Vous ne rêvez pas ; ce sont bien les vrais Beach Boys que nous avons vu mercredi dernier, en concert. Les chansons étaient les mêmes, les voix surprenantes mais l’énergie plus vraiment là pour les stars du groupe encore vivantes.

Ce qu'on fait aux Philippines, désolé c'est pas très visuel

Bonjour à tous,
On m’a demandé des informations sur ce qu’étaient les fonctions précises que j’avais à Manille. Aussi j’espère que ce petit article donnera quelques précisions bienvenues pas seulement sur mon poste mais sur le bureau tout entier.
Je suis chargé de projet pour la congrégation des Augustins de l’Assomption. Avant moi il y a eu un autre volontaire pendant deux ans, Thomas. Il a mis en place un site internet, constitué une base de données, monté un programme de relocalisations pour victimes de catastrophes naturelles (programme toujours en cours), fait de la recherche de fonds, passé beaucoup de temps dans un bidonville etc. Je suis sensé prendre sa suite. Pendant son volontariat Thomas était seul, à présent le bureau s’est agrandi et nous sommes en quelques mois passés à trois personnes en temps plein et un frère de la congrégation à temps partiel.
Il y a Marie qui enseigne le français et qui développe un projet dans un bidonville, ce volet social est la suite et le développement de la présence qu’assurait Thomas auparavant. Marie y travaille depuis plusieurs mois et a pris le temps de se déplacer dans d’autres bidonvilles et de rencontrer les intervenants locaux. Et puis le travail étant important Marie s’est investie à fond au bureau. Elle a apporté tout son dynamisme pendant la période des typhons, elle a également actualisé le site web de la congrégation l’an dernier et tout récemment créé et entretenu un blog pendant un forum rassemblant les assomptionnistes d’Asie.
Depuis le début janvier il y a Jen, c’est une philippine embauchée par la congrégation et qui sera sensée faire marcher le bureau une fois les volontaires partis. Pour l’instant elle s’occupe de démarches administratives concernant la reconnaissance de notre bureau comme nouvelle ONG, plus tard elle devra s’occuper de la mise en place de notre nouveau logiciel de base de données. Puis elle devra faire de la recherche de fonds pour les Philippines car actuellement tous nos donateurs se situent en Europe et en Amérique du Nord. Le but étant qu’un jour la congrégation et le bureau soient autonomes.
Pour ma part, il y a eu plusieurs périodes. En septembre Thomas me passait le relais. En octobre j’ai été complètement occupé par les typhons avec Marie. Se rendre dans des endroits affectés, rencontrer les victimes, les autorités locales, voir ce qu’il faut faire au cas par cas, rédiger des rapports, développer des projets et participer avec Marie et Frère Blair à la rédaction des lettres des typhons. Cela a duré jusqu’à la première dizaine de novembre. Puis les choses sont devenues plus normales.
Les tâches sont diverses, je fais parfois un peu de compta, je m’occupe également de faire les présentations sous forme de PowerPoint ou rapports, sur les typhons, sur les Philippines, sur la congrégation, sur l’évolution de telle ou telle chose. Je suis au nom de la congrégation en charge de la continuité du programme de relocalisation pour victimes de catastrophes naturelles. Toutes les 6 à 8 semaines je me rends à Piat où je vois l’avancement des maisons des 40 familles bénéficiaires. Je rencontre à chaque fois les familles, voit comment leur situation sociale évolue, je m’occupe des achats de matériaux, de leur distribution. Nous travaillons main dans la main avec les autorités locales à travers les travailleuses sociales et l’équipe municipale. Nous considérons également la dimension sociale en voyant en ce moment la mise en place de l’eau, de l’électricité et d’un statut de coopérative pour renforcer le pouvoir des bénéficiaires. Enfin se développe un projet de jardin collectif pour l’autosuffisance alimentaire voire la revente. Nous avons des idées pour le futur mais il faut déjà régler tous les problèmes actuels. Chacune de mes visites à Piat fait l’objet d’un rapport détaillé.
Je m’occupe aussi de la base de données, elle est actualisée et retravaillée. Nous avons dans les 1200 contacts.
Je suis sensé m’occuper de l’actualisation du site internet mais l’an dernier c’est Marie qui s’en est brillamment chargée.
Nous allons aussi prochainement mettre en ligne des profils de la congrégation et de l’Ong sur des sites comme Facebook, Twitter etc.
Enfin vient la partie la plus importante qui est la recherche de fonds. Je suis chargé de la faire à l’international c’est-à-dire Amérique du Nord, Europe mais j’espère aussi Japon et Corée. La constitution d’un dossier de recherches de fonds est longue et fastidieuse. Elle concerne tous nos projets de solidarité mais pas seulement loin de loin. Nous devons également trouver des fonds pour la création d’une école de langue, en effet le but est de former des religieux asiatiques en anglais car il n’y a que dans le monde indien et aux Philippines qu’on parle anglais en Asie. Nous allons ou construire ou chercher à acheter. Il y aura environ 20 étudiants, salles de classe, chambres individuelles, équipe enseignante etc. Il faut également rechercher des fonds pour la formation des philippins, ils étudient pendant au moins 5 ans et cela coûte cher.
Tous ces volets impliquent des dossiers très différents qui doivent être complets, rédigés en deux langues et une fois terminés envoyés par mail et courrier postal accompagné d’une présentation Powerpoint. Il faut également cibler les donateurs, pour les projets de solidarités cela concerne particuliers et organisations gouvernementales ou pas. Pour les autres projets cela concerne plus les particuliers pratiquants, les organisations religieuses et des fondations. Il y a tout un travail de recherche pour trouver les éventuels donateurs et adapter les dossiers au cas par cas.
Il y a aussi bien sûr les imprévus du quotidien mais voici en gros ce que nous faisons aux Philippines. En espérant que cette lecture vous aura intéressé.
A bientôt sur le blog. Arnaud

Une semaine dans un bidonville

Je viens de passer une semaine dans le bidonville où les Soeurs de la Bonne Nouvelle (dites "Soeurs Oranges") habitent. Je logeais avec les trois volontaires françaises venues pour aider les soeurs. Nous avons partager les réalités de l'endroit: bruit constant, forte pollution, saleté, rats, souris... mais aussi les petites joies du quotidien.

Quelques photos durant les animations de l'après-midi.