Nos visites ont été agrémentées de partage avec les Vietnamiens. Nous avons eu
Pour finir notre séjour au Vietnam, nous sommes partis quelques jours à Dalat, DA-LAT ton univers impitoya-able… où nous avons
Notre seconde étape, pour ce voyage du mois de mai aura été le Laos ! Un rendez-vous entre nature et tradition.
Notre bus s’est posé à Paksé, petite ville dans le Sud du pays, après un passage de frontière plutôt cher ! Hé oui, d’abord une petite taxe de 2$ pour la pause d’un tampon sur nos passeports, puis 2 autres petits dollars pour nous prendre la température frontale (de quoi bien vérifier que nous ne sommes pas porteurs de la grippe A) et enfin un autre dollar symbolique pour passer la barrière… si ça ce n’est
pas de la corruption ???
Bref, parlons du Laos, du moins de ce que nous avons découvert à Paksé. Les gens sont très gentils mais vivent dans une grande pauvreté qui rappelle, par certain côté, l’Afrique. Ils sont un peuple proche de la nature et ont ainsi su puiser en elle une source de nourriture variée allant de l’écureuil au serpent, du crapaud à l’oiseau, des cafards au chien… vraiment, tout se mange ! Les habitations sont sur pilotis. Ce type d’architecture relèverait plus d’une tradition que d’un réel besoin comme ceux
qu’on pourrait imaginer : ce n’est ni pour se protéger d’animaux sauvages, ni contre les inondations… On trouve aussi de nombreux bâtiments coloniaux dans ce village autrefois occupé par les français.
Nous avons découvert la culture du thé et celle du café. Cela nous a rappelé, les parcelles de vignes de chez nous… Nous avons aussi rencontré des personnes issues de tribus du Laos qui pratiquent encore les rites de leurs ancêtres et font du tissage remarquable.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers la région des 4000 îles. C’est encore un peu plus au sud du Laos. Voilà un endroit au bout du monde. On semble coupé de tout sur ces petites îles flottant sur le Mékong. Le temps s’est arrêté et les gens y vivent dans l’isolement et la tranquillité. Le fleuve est leur plus grande richesse : il offre l’eau pour boire, se laver, nettoyer son linge ou arroser ses plantes, il donne les poissons en nourriture et est la voix de communication vers l’extérieur. Les
français sont aussi passés par-là. Ils avaient construit une ligne de chemin de fer reliant deux îles pour pallier les soucis de navigations sur cette zone du Mékong. Aujourd’hui, il n’en reste plus que quelques rails qui ont trouvé une seconde vie en tant que clôture de maison ! Nous nous sommes beaucoup reposés dans ce lieu bercé par les clapotis du fleuve.