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mardi 22 septembre 2009
S'integrer, c'est ca aussi...
Projet a Piat, au Nord du pays.
-l'autre situee au bord de la riviere, inondee a chaque saison des pluies.
Le projet a demare en debut d'annee. Il permet a 35 familles de trouver ou retrouver une maison. Je m'y suis rendu avec Thomas (l'ancien cooperant), la semaine derniere. Nous etions loge dans une famille du village et allions voir l'etat d'avancement sur le site de relocalisation, un terrain de 3ha donne par la municipalite. Nous nous rendions egalement sur les deux zones concernees pour prospecter d'eventuels nouveaux beneficiaires et constater de l'etat de demontellement des habitations des 35 premieres familles. En effet, certains materiaux sont recyclables. J'y retourne en octobre prochain pour le suivi probablement accompagne d'autres membres de la congregation. C'est une riche experience!! Mon travail me plait beaucoup pour l'instant!!
Arnaud
mardi 15 septembre 2009
Du travail remarquable!
mercredi 9 septembre 2009
samedi 5 septembre 2009
Le voyage vers Manille
Nous sommes bien arrivés à Manille et avons reçu un très bon accueil. Le premier avion partant de Paris nous a emmené jusqu’au Koweït. Là nous avons attendu environ six heures. Comme d’autres aéroports de cette region du monde, il fournit des informations sur la situation de ces pays. En effet, les pays du Golfe à fortes ressources en pétrole pour soutenir leur croissance et leur développement font appel à de la main d’œuvre étrangère en forte proportion. Les populations de ces pays ne sont à la base pas très élevées. C’est pourquoi depuis déjà longtemps des millions de travailleurs venant d’Inde, du Pakistan, du Népal, du Bangladesh, des Philippines ou d’autres pays viennent travailler dans le Golfe. Les salaires sont plus élevés que chez eux, ce qui leur permet de faire vivre leur famille. Pour les locaux, c’est une main d’œuvre bon marché, corvéable à volonté et qui n’a aucun droit puisque souvent pas vraiment en accord avec les législations. Ainsi de Dubaï où tous les énormes projets immobiliers du pays sont réalisés exclusivement par les ouvriers étrangers. Dans beaucoup des émirats cette main d’œuvre constitue jusqu’à 80% de la population locale, imaginons une telle situation en France, ça parait disproportionné. Donc, à l’aéroport de Koweït il en est de même, à part les hommes de la sécurité, le personnel est composé de personnes du sous-continent indien et de philippins.
Durant cette attente de notre second avion, nous avons aussi vu des soldats américains venant d’Irak par dizaines, le Koweït est voisin du pays et sans doute que les soldats rentrent aux Etats-Unis par cet endroit. Ils étaient en partance pour Washington. Ils avaient presque tous un visage très fermé, ils attendaient sans trop se parler les uns les autres, on imaginerait qu’ils sont tout à la joie de rentrer chez eux après une longue absence, mais non, les regards étaient ternes. Ils ont peut-être vécu ou vu des choses qui ne se disent pas, qui marquent et qui ne s’oublient jamais. C’est quelque chose dont nous nous souviendrons.
Notre second vol s’est bien passé. En salle d’embarquement, nous étions entourés de philippins. C’était très représentatif de ce qu’on nous avait dit de la société philippine. Les personnes en attente étaient des travailleurs de l’étranger, on dit que 10% de la population du pays y travaille, ce qui par les transferts d’argent représente beaucoup pour l’économie du pays. De plus, la société philippine est matriarcale, la femme dirige les choses. On le sentait dans la salle, les femmes étaient en grande majorité, elles étaient toutes très souriantes, détendues, parlant beaucoup. Les hommes étaient plutôt discrets et la plupart restés debout.
Ce second vol a duré une petite douzaine d’heures avec une escale en Thaïlande ou chose étrange sont descendus beaucoup des occidentaux de l’avion, tous étant des hommes seuls assez âgés. De là à dire qu’ils vont faire du tourisme sexuel il n’y a qu’un pas. On ne sait pas mais nous avons trouvé cela très étrange. Ceux descendant n’étaient que des blancs, seuls, entre 40 et 70 ans. Les états pourraient certainement agir si ils le voulaient mais ça bouge peu.
Notre voyage pour arriver à Manille nous a paru assez long (23 heures en tout) et s’est révélé fatigant. Aujourd’hui dimanche après quatre jours, nous commençons seulement à retrouver la forme. Notre sommeil des dernières nuits est très irrégulier et l’organisme met du temps à s’habituer au changement de nourriture et de climat. Aussi pour ceux qui viendront aux Philippines, il faut si possible partir le plus en forme possible et bien préparé mentalement au changement d’environnement et au décalage horaire. Ce pour bien profiter des 10-15-20 jours que la plupart prévoient.
A l’aéroport, tout s’est bien passé, les officiers de l’immigration ont des uniformes ressemblant à ceux de la police américaine, il faut savoir que le pays a été colonie espagnole jusqu’en 1898 puis après la guerre américano-espagnole est passé sous autorité américaine. L’émancipation date des années 40. Nous aurons sans doute à de nombreuses reprises l’occasion de revenir sur l’influence des USA aux Philippines. En sortant nous rencontrions Thomas, l’actuel volontaire qui part fin septembre. Mais je vous raconterai la suite bientôt car je dois y aller, nous visitons ce dimanche après-midi le centre historique de Manille.
A bientot, Arnaud
Bien arrives!
Finalement au bout de ces quelques 23h d'avion, nous sommes enfin arrives a Manille. Tout s'est passe comme prevu. Thomas, l'ancien volontaire est venu nous accueillir, nous a conduit chez nous et nous avons dine avec les membres de la congregation.
A tres bientot!
(N'allez pas croire que toutes ces fautes sont volontaires; il n'y a pas les accents francais sur ce clavier des Philippines! Veuillez m'excuser.)